Ces dernières semaines, les actualités font parler de notre métier. Suite à une erreur dans le rapport des 1000 jours dans lequel les doulas ont été qualifiées de « professionnelles de santé » au lieu de professsionnelles de la périnatalité, la présidente du Conseil National de l’ordre des Sages femmes à rédigé un communiqué de presse que je vous laisse lire ici. Ces propos m’attristent. Le monde ne peut-il pas penser Union plus que séparation ? Ensemble avant seul ? Coopération avant compétition ?
Alors si on changeait l’Actualité : sage femme- doula et si on avançait ensemble ?
Tout d’abord, je rappelle que le métier de Sage femme et celui de doula ne sont pas les mêmes. Néanmoins nous devrions nous retrouver dans le souhait d’être présente pour une femme/un couple/une famille, d’accompagner, d’être à l’écoute et au service d’eux.
Les doulas offrent des espaces d’écoute, des espaces temps mais interviennent également dans la gestion logistique, le soutien logistique, émotionnel… Les Sf, en plus de l’accompagnement gèrent l’aspect médical. Alors, si nous étions juste à l’écoute des familles, si on leur laissait le pouvoir de choisir. (témoignages ici)
Elena Le Gal SF AAD dans la région a réalisé une vidéo avec Laurène Doula. Laurène y mentionne le cadre donné par les organismes de formations. Voici mon positionnement. Mon métier est un métier de relation et de confiance. Les parents que j’accompagne signe un contrat et lise une charte éthique. Je suis au service de mes client(e)s et j’ai la chance d’avoir pu collaborer avec plusieurs sage-femmes jusqu’ici. Notre présence à la maternité dépend du bon vouloir de l’équipe en place lors de notre arrivée. Les maternités ne se positionnent pas dans la région mais de nombreuses sage-femmes comprennent que notre présence est positive auprès des parents car nous avons créé un climat de confiance et une relation intime.
Aussi, pour ce qui est des enfantements à domicile, j’arrive au domicile des parents avant la sage-femme. Néanmoins, je n’y vais qu’avec l’accord préalable de la SF. Pourquoi ? Parce que pour moi là est mon rôle. J’y viens pour rassurer, réconforter, masser, préparer l’environnement s’il n’est pas installé, prendre le relais d’un père fatigué, m’occuper d’une fratrie. Puis la SF arrive, lorsque les parents ou la SF décident que c’est le bon moment. Elle peut alors venir surveiller le déroulé de l’accouchement en direct après l’avoir fait à distance.
Enfin, je ne surveille pas le déroulé de l’accouchement. Mon rôle est de développer la confiance et la responsabilité des parents dans cette première étape si importante de la naissance.
J’aimerai que toutes les sf prennent le temps d’accepter une rencontre… Alors à bon entendeur !